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RALLYE DES CEVENNES (03>05 octobre 2003)

Découverte des Cévennes
Vendredi 3 octobre, il pleut, rendez-vous devant la station BP avant la douane de Thônex pour une heure de route et commencer le week-end par un bon repas.

A 13 heure, nous sommes attablés à l'auberge St VINCENT au pied du col du Granier, le détour en vaut la peine. Nous sommes attendus dès 18 heure à Montélimar donc on ne traîne pas ( sortie de table à 16h ) .

Repas et nuit à l'hôtellerie des pins. Samedi matin le parcours nous permet de découvrir à plus ou moins faible vitesse ( comprenez ce que vous voulez ) LE PUY, LE TEIL, AUBENAS, ROCHEMAURE, le col de LA FAYOLLE et la liqueur de châtaignes et ses dérivés... Une SC plus que majeur est partie pour un parcours d'équilibre... ( René a pu s'aperçevoir que LUC maîtrisait bien sa monture ).Accueil à St JOSEPH DES BAINS par Mr. le Maire et ses adjoints pour le verre de l'amitié, repas régional ( auberge.lesoréades@ardèche-gite.info ) bonne table, d'excellentes caillettes ardèchoises.

Dès 15h, en selle pour jouer dans la cour des grands dans la spéciale mythique du BURZET. Les caméramens ne sont pas là mais, il faut allumer car nous avons une deuxième verrée sur le champ de Mars avec Mr BENEFICE adjoint au Maire de PRIVAS ( ville sympathique au centre de l'ARDECHE qui présente aujourd'hui encore quelques beaux témoignages architecturaux ). Remise de la coupe à l'équipage le plus jeunes véhiculé dans la plus vieille voiture ( Famille LOOSLI dans une 356 de 1965 ).Départ en fanfare de cet apéritif, rendez-vous pour le repas et la nuit à l'hôtel les châtaigniers ( encore un passionné de voitures, le parking est sous haute surveillance.)

Dimanche matin, toujours avec la même rigueur, départ de la première voiture à 08h40. Parcours de régularité jusqu'au CHEYLARD par une départementale trés accidentée. ( contrôle de passage et moyenne pas respectée, bonjour les pénalités.) Seconde partie, quelque gouttes de pluie ( se sont les premières depuis samedi matin ) la route est large et le revêtement correcte et là, tout bascule entre LAMASTRE et LA VOULTE.

Une impétueuse RS 92 fait la cour ou la chasse à une C4 cabrio, les virages et enfilades se succèdent, SC - 3,2 - carréra 3.0- C4 - s'écartent et se rapprochent, le ton monte, la pluie dessend et les sixs cylindres font rage. Le plaisir presse, la RS aura t-elle le dessus? la question subsiste mais une chose est certaine, la C4 cabrio a bien du mal à se faire respecter... .Un arrêt café-pipi achève le plaisir et la jonction ne s'est pas faite... La meute de poursuivants arrive et tout le monde repart pour SAULCE où un copieux repas précède la remise des prix et la clôture de cette magique découverte des Cévennes.

De la 356 de 1965 à la 993 de 1993 tout le monde a fait son jeu avec panache et satisfaction. L'ambiance est extra et chacun roule à sa main.

Merci aux organisateurs et rendez-vous le 1-2-3-octobre 2004.

PSA


Une belle édition
A la demande expresse de mon camarade-pilote Hervé Steiner je me vois désigné d’office scribe pour tenter de vous narrer ce week-end épique à plus d’un titre dans cette belle et heureusement proche région de France, retour sous la pluie…

Vendredi, 12h00, le traditionnel rendez-vous de la Station BP Thônex-Vallard où déjà tout le monde à le sourire parce que le plein est fait, l’huile chaude, les pneus à bonne pression et que c’est le week-end. Cinq automobiles se sont retrouvées pour faire route ensemble jusqu’à Montélimar, point de départ de cette 2ème édition de la « Découverte des Cévennes et du Vivarais », 1 Carrera 3.2, 3 Carrera 964 dont une RS 92 et une 993, voilà qui est de bon augure pour attaquer l’autoroute direction Grenoble.

Première halte gastronomique à l’Auberge de St-Vincent à Apremont, bonne table, bonne ambiance et environ mi-parcours, mais c’était sans compter les embouteillages au contournement de Grenoble, si c’est à refaire, choisir un restaurant sur la route de Valence, la digestion n’en sera que plus agréable…Passé ce désagrément RAS jusqu’à Montélimar, quelques dépassements sauvages par la droite, il y a toujours des réfractaires aux appels de phares et quelques anecdotes sur le chemin de l’hôtel, Freddy vous donnera les détails sur son art consommé de se faire des amis en chemin.. On a bien ri.

L’Hostellerie des Pins, découverte des autres « concurrents » et de leurs véhicules, à noter deux très belle berlinettes Renault Alpine et des A 310, Turbo LE Mans comprise, 1 Venturi noire, état concours et last but not least, une Renault 5 turbo Gordini, modèle rare très efficacement menée, nous le découvrirons le dimanche matin… Pour les Porsche, une quinzaine en tout, la fête allait être belle… Réception des road book, autocollant et signalétique, ambiance de pros pour certains, sport chic rigolo pour d’autres, détachement total pour les futurs derniers…on a les noms depuis…mais à chacun ses priorités.

Dîner sur place, je vous épargne le menu, il était bon, c’est bien là le principal et coucher tôt pour certains, dont la préparation physique allait compter autant que le mental pour partir à l’assaut de ces routes cévenoles piégeuses par endroit et glissantes souvent pour cause de chutes abondantes de …..châtaignes ! Luc en a fait les frais, sans grand dommage heureusement.

Samedi 4, passé les remarques envieuses ou acidulées du petit déjeuner, on pouvait enfin se lancer et découvrir le parcours. Je dirais, mais cela n’engage que moi, que si la région est tout simplement magnifique, de plus nous avons eu du soleil presque tout le samedi, accomplir des huits et voir les mêmes noms de villes ou de villages à plusieurs reprises au cours du même week-end est un peu lassant, j’ai donc sabré allègrement une quarantaine de kilomètres sur la fin et mon classement s’en est ressenti puisque, et il en fallait un, j’ai eu les honneurs du dernier rang, voilà c’est dit, sans regrets !

Pour le reste, des paysages à couper le souffle, des endroits retirés, calmes et sereins, c’est en partie la patrie de Jean Ferrat, établi à Antraigues, et pour qui connaît son âme de poète la région est à la hauteur des beautés qu’il a l’habitude de nous chanter, c’est peu dire….

Et c’est dans ces environs que Luc à choisi de flirter avec les bas-côtés, freinage tardif sur lit de châtaignes écrasées et humides, un peu de tôle, moustache égratignée carrossage négatif automatique et hop redémarrage pour se rendre à Saint-Joseph des Bancs. Nom hérité des âges anciens où des bancs accueillaient les voyageurs fatigués par la montée jusqu’au petit col écrasé de soleil provençal. Déjeuner à l’Auberge des Oréades, discours laconique d’un maire caricatural de la Provence, apéro typique, pastis ou clairette de Die sur fonds de sirop de châtaignes, dans la salle communale, des fêtes et occasionnellement discothèque du samedi soir, si, si, il y a les spots et la boule à miroirs…tout un poème !

Pour le repas local, je vous recommande particulièrement la spécialité faite maison dans cette région : « la caillette » en entrée à base de cœur, gorge et poumons, le tout servi froid sur un lit de salade… ce qui nous a sans doute sauvés c’est d’en apprendre la composition après la fin du repas. Je ne suis pas sûr que tout le monde l’a digérée.

Après-midi pluvieux mais sans histoires, 105 kilomètres parcourus dans un autre dédale de collines et vertes vallées, assez fort pour certains, à l’allure requise pour les professionnels qui visaient déjà la coupe, un œil sur le chronomètre, et l’autre sur la règle à calcul pour les moyennes…ces co-pilotes là profitent bien peu des paysages !

Arrivée espacée à Privas, autre apéritif, autre Maire, plus disert celui-là, parking fermé au Champ de Mars locaux, il faut dire que ça a fière allure tout ces autos alignées au pied des vielles pierres. Fin de cérémonie et déplacement en direction de l’Hôtel des Châtaigniers, clin d’œil à Luc sans le savoir, bon repas et bon repos, mérité selon le type de voiture pilotée dans ces routes sinueuses, étroites et abrasives…

Dimanche 5, paquetage rapide, petit-déjeuner copieux mais sur le pouce, ce n’est quand même pas très humain de se lever à 07h30 un dimanche matin, d’autant plus qu’il pleut aujourd’hui et que ça promet de glisser la moindre… La D120 direction le Cheylard, royal, route large pour une fois, revêtement de bonne qualité, enfilade de courbes rythmée mais pas trop serrée, un régal à savourer entre la deuxième et la troisième…

Regroupement dans la plaine et là, l’étincelle se produit, trois blanches, 964 Cabrio, RS92 et Carrera 3.2 s’ébrouent, le duo de tête se détache rapidement et se lance dans une folle sarabande, remontant des colonnes entières de locaux et de participants au rallye, un festival et quelle rigolade lorsque la pluie redouble… On se calme ! Arrêt au café d’un petit village, regroupement des détachés et dépassés, sourires entendus et discussion animée, le freinage limite, le dépassement osé, le petit travers après le pont, la Mercedes verte qui faisait de la résistance, et j’en passe…

La suite fût, par hasard, un peu similaire mais cette fois la procession fût emmenée par la R5 Gordini, diable d’efficacité que ce petit pou blanc qui se balance un peu mais ne lève pas la patte, et s’inscrit élégamment dans les courbes les plus surprenantes, nous étions quatre à le suivre et le spectacle était autant devant que dans les rétroviseurs, c’est toujours un plaisir de rouler entre gens de bonne compagnie ! Après une belle descente dans des forêts de pins, passant près de ruines de donjons aux noms suaves, mais sans doute oubliés, petit arrêt auprès d’une vente de miel chez le particulier, l’hiver approche, parons au plus pressé et songeons au grog à boire au coin du feu !

Retour au bord du Rhône, routes calmes jusqu’au déjeuner, Restaurant Clutier à la Saulce, apéritif sage, le retour s’annonce sous la pluie battante, voir les orages. Nous arrivons à convaincre Isabelle d’aller papillonner des cils auprès de Dominique notre très sympathique organisateur pour qu’il accepte d’avancer la distribution des prix, certains participants souhaitent ne pas partir trop tard. Les Alpines ont tout raflé, le professionnalisme ou l’application manifestement sont payants mais personne ne sera triste puisque tous les équipages reçoivent un plein panier de produits du terroir à déguster au retour.

Ce fût une belle édition et la formule est bien agréable, je recommanderai néanmoins des parcours plus variés et ne passant pas plusieurs fois par les mêmes endroits, si possible. Je dis ça mais je n’ai jamais organisé de rallye, je me contente d’en raconter un peu des souvenirs !

Salutations Sportives,

Patrick MORET / RS 92