WEEK-END TOURISTIQUE
Rallye Evasion, 17 et 18 juin 2006
A la simple lecture des deux articles ci-dessous et en parcourant les nombreuses photos de ce week-end ont peut constater une satisfaction générale...
DD
Un Rallye-Evasion organisé de main de maître...
Plutôt difficile le réveil à six heures du matin ce samedi-là. La nuit a été courte et l'orage qui secoue notre village sur les hauts du Jura n'incite pas vraiment à sortir de la couette. D'autant plus que le programme prévu pour le week-end est marqué du sceau de l'inconnu puisque ma femme Christine et moi allons participer à notre toute première sortie avec le CPGE.
Tout ça pour une voiture ! se plaint Madame au saut du lit les yeux encore bien embrumés.
Une douche, un café et hop, nous voici installés dans notre Porsche le cap sur Satigny et les ateliers ETPL où le rendez-vous a été fixé. A la hauteur de Coppet sur l'autoroute, une 911 nous dépasse à toute bombe et nous faisons ainsi très rapidement connaissance, par un signe de la main et un large sourire, avec le premier équipage participant au Rallye Evasion dont nous apprendrons un peu plus tard qu'ils s'agit de Shirley et Jean-Marc.
A Satigny, l'accueil qui nous est réservé est chaleureux et notre petite appréhension "de nouveaux venus" disparaît instantanément. A peine avons-nous le temps d'avaler le copieux petit déjeuner offert par les Cafés Trottet et la maison ETPL qu'Hervé et son épouse, les GO du week-end, nous mettent à contribution pour un numéro d'équilibriste qui se trouve être un véritable défi aux lois de la nature, surtout lorsque l'on n'est pas encore très bien réveillé. Cela n'empêche pas certains participants, et surtout participantes, de montrer une aisance du niveau des meilleurs artistes du Cirque du Soleil. Tout simplement impressionnant!
Le départ est véritablement donné lorsque nous est remis le parcours de la première matinée. Direction France, Bellegarde, Nantua et la région par de belles départementales et la découverte de magnifiques paysages. Un premier arrêt nous vaut d'admirer une fresque devant laquelle nous déposons religieusement un sucre et sur laquelle, nous le saurons plus tard, nous sera posée une énigme. Quelques kilomètres plus loin, les défis physiques font place aux défis cérébraux et si Christine brille aux fléchettes, j'échoue lamentablement à la pétanque. Réflexion faite à posteriori, peut-être une certaine logique aurait-elle voulu plutôt que je pointe la cible et que Madame manipule les boules. Notre position finale en aurait-elle été influencée? Nous ne le saurons jamais…
Le premier ravitaillement est prévu à l'Auberge de la Tour à Ambérieux-en-Dombes. Là, les équipages profitent de l'apéro pour plancher sur le questionnaire qui nous a été remis le matin. Je découvre alors que la plupart des équipages sont équipés de dictionnaires, d'encyclopédies en tout genre, d'ordinateurs de poche connectés en permanence sur Internet et que d'autres font même "appel à des amis"… Christine et moi nous nous sentons alors subitement dépourvus, nous qui ne sommes venus qu'avec nos brosses à dent et un pyjama pour la nuit. Heureusement, nous comprenons que les membres du CPGE ne laissent jamais tomber les leurs et nous complétons nos réponses grâce à "l'avis du public" sur place.
La matinée a creusé bien des estomacs et l'heure est venue de se sustenter. Les organisateurs n'ont pas fait les choses à moitié. En entrée sont proposées des cuisses de grenouilles à l'ail. Certains ne peuvent retenir une larme face à l'insupportable destin de ces batraciens condamnés à l'écartèlement tel qu'il était pratiqué au Moyen-âge et implorent qu'un autre plat leur soit servi, poisson ou viande. Comme si le sort du poisson transformé en friture ou celui de l'agneau dépecé en filets étaient plus enviables… D'autres équipages préfèrent se déchirer sur les redoutables effets secondaires de l'ail. Une équipière menace même son compagnon de se refuser au devoir conjugal. Vous l'avez compris, l'ambiance est au rendez-vous!
Les plats se succèdent et après l'entrée, nous avons droit au poulet à la crème, suivi du plateau de fromage auquel succède une assiette de douceurs. J'avoue qu'à ce stade et au vu de la température extérieure frôlant les trente degrés, il ne manque plus qu'une bonne fondue voire une tartiflette pour nous mettre tous définitivement hors concours. En ce qui me concerne, je crains de m'assoupir au volant avant l'arrivée ce soir mais c'est compter sans le génie des organisateurs. Car ceux-ci ont prévu après le repas une petite surprise accélérant la digestion…
Etrangement, nous sommes conviés à tour de rôle et par groupes de cinq à quitter la salle de l'auberge qui abrite notre petite goinfrerie. Aux plaisirs du palais succèdent alors une terrible inquiétude sur la nature du défi qui nous sera proposé, ce d'autant plus qu'au retour de l'épreuve, nos compagnons d'infortune gardent le plus profond silence. Impossible donc de savoir ce qui nous attend. Notre tour venu, Christine et moi nous quittons la table tel le condamné en route vers l'échafaud après un dernier repas. Heureusement, l'humour de Pierre-Alain qui nous accompagne empêche que nous ne sombrions dans le désespoir.
Les organisateurs nous emmènent au bord d'un terrain vide. Si l'absence de gibet nous rassure quelque peu, l'incertitude sur le sort qui nous est réservé demeure. Soudain, nous voyons débouler dans les airs un… hélicoptère qui finit par se poser devant nous. Les portes de l'appareil s'ouvrent et libèrent cinq de nos amis du CPGE le visage rayonnant et le sourire éclatant. Nous nous regardons tous les uns les autres. Non, ce n'est pas possible, ils n'ont pas fait cela, c'est un rêve! Hervé et Kitti nous ont réservé… un tour en hélicoptère! On se frotte les yeux pour y croire mais c'est bien vrai et nous sommes à notre tour invités à grimper dans l'appareil pour un survol de cette magnifique région que sont les Dombes. Woaw! Fantastique! C'est la cerise sur le gâteau et avec l'accueil qui nous a été réservé, l'ambiance, la gentillesse et la sympathie de tous les participants ainsi que le plaisir de rouler en Porsche dans une très belle région, ma femme et moi n'avons pas le moindre regret de nous être levés si tôt le matin.
L'émotion passée, nous reprenons la route. Sur le trajet, de nouvelles joutes sportives et intellectuelles nous sont proposées. Les cerveaux s'échauffent plus que les flat-six quand il s'agit de résoudre la suite 2, 10, 12, 17, 18, 19 et de deviner le nombre qui la complète. Certains, certainement fraîchement sortis de la lecture de Da Vinci Code, cherchent à décliner la suite de Fibonacci. D'autres et j'en fais partie, se remémorent leurs bons vieux cours de math et planchent sur l'énigme en calculant racines cubiques ou autres dérivées et intégrales triples. Tous ceux-là apprendront dépités, une fois arrivés à l'Hôtel du Domaine du Champlong où nous passeront la nuit, que la solution est tout simplement deux cent, chaque nombre commençant par la lettre D…
Certains se consolent en piquant une tête dans la piscine, d'autres noient leur chagrin dans l'alcool encouragés par la générosité du locataire de la chambre 113, Pierre-Alain, qui offre la tournée générale et sur lequel nous devrons d'ailleurs attendre le lendemain qu'il ait parcouru les neuf cent onze pages de sa note d'hôtel rédigée sur le carnet à souche au format "post-it" du propriétaire de l'établissement.
Entre-temps, nous passons tous une merveilleuse soirée au restaurant gastronomique du Château de Champlong. Et comme si nos GO préférés avaient craint que nous ne soyons pas satisfaits un seul instant de notre riche journée, c'est un apéritif romantique dans les jardins qui nous est réservé ainsi qu'un menu à l'issue duquel je prends la ferme décision de m'astreindre à un régime dès le retour à la maison. L'animation, elle, est évidemment assurée par Pierre-Alain auquel résistera un seul sourire, celui de l'une des employées du restaurant.
Le rallye reprend ses droits le dimanche matin à dix heures où tout le monde s'impatiente de prendre le volant. Les commissaires ont toutes les peines du monde à faire respecter l'intervalle de départ de dix minutes et à contenir les participants dont l'esprit de compétition n'est pas affaibli par les efforts de la veille ou même de la nuit. C'est tant mieux car le degré de difficulté s'est accru. Preuve en est qu'en route, nous croisons venant en sens inverse l'un des participants au rallye, ce qui oblige ma navigatrice à appliquer sur la carte quelques règles de triangulation pour nous assurer que nous n'avons pas perdu le nord.
Toute l'équipe finit cependant par se retrouver au restaurant du Pavillon au sommet du col du même nom. Dernière épreuve avant un solide repas bien mérité, le jeu du mime où les organisateurs ont, avouons-le, plus d'imagination à déterminer les scènes à mimer que les participants à faire trouver la solution à leurs partenaires. Tout cela ne fait que renforcer encore la bonne humeur et les rires qui auront marqué ce superbe week-end. Toute bonne chose ayant malheureusement une fin, le Rallye Evasion 2006 se termine par la remise à tous les équipages des prix généreusement offerts par les nombreux sponsors de l'événement et par la désignation des vainqueurs, l'équipage Luc Tankhimovitch et Didier Laurent auxquels il reviendra la lourde charge d'organiser le rallye l'année prochaine. Un véritable challenge le rallye ayant cette année été organisé de main de maître par Hervé, Kitti et toutes celles et ceux qui les ont assisté dans cette tâche (Jacky, Suzanne, Pascale, Gygy, Albin)
Nicolas FLEURY
Un rallye plein de bonne humeur…
Rallye, du verbe rallier, rassembler, ralliare, rallirum, delirium! Samedi 17, 08h15, retrouvailles à l’aube pour un café croissants, à l’ETPL, offert par Café TROTTET et ETPL David MULLER. Première épreuve, un petit tour de ??pédalo sur …quelques mètres ou Lulu s’en sort haut la main avec 15 secondes… Le ton est donné, la compétition sera dure….Les moteurs ronronnent, les premiers équipages se lancent dans l’aventure….
Et quelle aventure! direction Les Dombes, avec un parcours sème d’embûches.... épreuve de crocket??, avec un parcours digne d’un parcours pour tout terrain (on reconnaît là les passions d’Hervé, qui a voulu mettre un peu de piment), épreuve fléchettes (les pointes ayant volontairement été érodées), et pétanque; mais allez-y, pointez! et puis, une petite pause en terrasse est bien méritée, histoire de faire un point sur le questionnaire de culture générale, qui n’a pas crée une accélération et un choc des neurones, mais plutôt épuise les forfaits pour, disons…sauver la face!
Et c’est parti! il serait temps d’aller chasser les grenouilles, a grands coup de fourchettes, une épreuve qui a ravi les papilles…et pour cause! Le dessert….!!!!! la cerise sur le gâteau, le turbo sur…??, en résumé le pied!!!!!
Hervé nous a réuni par groupe de 5 personnes et nous a vivement recommandé de passer aux toilettes…ah oui?! et pourquoi faire??? premières inquiétudes…ça sent vraiment le plan foireux….alors on y va, pressons, pressons…pour ne croiser que des visages radieux, des étoiles plein les yeux! et pour cause! quelle merveilleuse surprise que de voir ce splendide écureuil se poser a nos pieds! non, pas le casse noisettes, l’hélico! le bonheur, petit survol des grenouilles, au dessus de l’étang, pour voir ce qui grouille au fond de nos estomacs….est ce que ça gratouille ou est ce que ça chatouille? survol des environs, et émotions fortes, avec un peu de négatif! je m’excuse auprès de ma voisine, dont le bras m’a servi de poignée de rattrapage!
Mais non je n’ai pas eu peur, simple réflexe! Absolutely fabulous !énorme !un grand moment! d’ailleurs, comme dans les moments exceptionnels de ma vie, j’ai pris quelques photos dans ma tête! Ce grand moment a également relevé un challenge, celui de rendre Pierre-Alain anormalement calme, malade ou serein? Bref, a peine quitte Genève, les émotions fortes étaient déjà au rendez vous.
Puis on repart en direction de Villefranche sur Saône, Tarare, Roanne, etc….une dernière petite épreuve sportive….une ligne sinueuse, a suivre par équipage avec comme seul lien un bâton …pas facile de suivre la ligne, heureusement que le déjeuner n’était pas trop arrose! Et chaque équipage y va de ses propres règles…certains essaient vainement d’enfoncer le bâton dans les cotes de leur partenaire, alors que d’autres ont du mal a rester «parallèles»…. en plus il faut gérer le chronomètre, parlons en du chronomètre, on ne sait pas trop quand on l’arrête!
Allez soyons bons joueurs, l’important c’est de participer…., euh non de ne pas foirer! on est les champions, on est les champions, on est, on est, on est les champions! rappelez-vous… 98! bon OK, c’est un peu déplacé, et c’est vrai en 2006, on est plus vraiment champions…je m’égare!
Bien, direction, le lac de Villerest, la maison amicale des boules…OK…apparemment c’est là qu’on dort et qu’on dîne! ça promet….nos organisateurs sont vraiment plein de ressources…arrivée dans un lieu très reposant, charmant petit hôtel avec piscine, et a proximité, tennis, golf et ballades a cheval… dans la plus grande convivialité….les plus courageux se jettent a l’eau, les plus téméraires, s’approchent dangereusement de l’eau, et oui Lulu, une baleine, ça éclabousse! les plus assoiffés, improvisent un apéro en terrasse, tandis que d’autres équipages disparaissent dans les chambres, pour régler les moteurs…..et faire quelques essais… !
Dans la chambre, une attention très appréciée une délicieuse brioche Pralus?? un grand merci a GIT qui…. Domaine de Champlong, un splendide apéro dans la cour du château, ainsi qu’un très agréable dîner….
Pierre Alain s’est semble t-il, remis de ses émotions, et improvise un cocktail, café, rose, coca, sucette…et je voudrais lui dire, oui c’est normal que la sucette fonde dans le café…ce n’est pas un touilleur! un dîner bien arrose, ou éclats de rires, bonne humeur et convivialité sont de la partie….la soirée se passe sans incidents, a l’exception de quelques problèmes de «trajectoire» et petite chute lors de la rentrée, pédestre, a l’hôtel….
Dimanche matin, après un merveilleux petit déjeuner sur la terrasse ensoleillé, on prend la route du retour….environ une heure jusqu’au point de ralliement pour le déjeuner…euh c’est normal si ça fait déjà 2 heures qu’on roule?? bon mais il est très chouette le col de Chauffailles! magnifique ballade en foret! Bon OK le point de rendez vous était un peu plus bas, mais ça valait le détour! Dernière épreuve, un jeu de mimes, expression, personnages, objets….. personnellement, je me suis épatée… vous avez déjà mime le papier tue-mouches? et bien moi, oui, avec succès…si si vous avez trouvé! je tiens aussi à féliciter Hervé pour « un tien, vaut mieux que deux tu l’auras», un geste très clair, sans équivoque….. d’ailleurs on a tous compris, à ce moment là….
La fin de ce merveilleux week-end approche, c’est le moment de la remise des prix…..et que de surprises!!!! Christophe, les premiers seront les derniers, mais les derniers seront les premiers….en négociant fort avec Luc, tu peux certainement l’organiser l’année prochaine. Luc, bravo!!! avec un coéquipier de choc, victoire assurée! non Luc, ce n’était pas truqué, pas de fausse modestie…. Et Bravo encore!!! et puis, il suffit de négocier avec les suppléants, Jean-Paul et Isabelle, qui envisagent cette perspective avec beaucoup d’impatience!!! et pourtant quand on voit le résultat…. encore un immense merci a Herve et Kitti pour ce rallye très réussi, ainsi qu’a Pascale, Suzanne, Albin, et les autres volontaires, bravo!
Merci a tous nos sponsors, pour leur générosité, superbe pack de produits de beauté, sac de voyage, t-shirts, bougies parfumées etc…. Et puis, on a tous gagné, on a tous passé un merveilleux week-end! Merci à tous pour votre bonne humeur, et merci Lulu pour les photos! Et bien sur, à l’année prochaine, pour un rallye surprenant!
Véronique SICILIA SABOUREAU
Tous nos remerciements à nos sponsors :
AMAG Genève - ATRA Automobiles Genève SA - Café TROTTET - ETPL SA
Circuit de Flaine - Circuit du Laquais - Garage 4 Anneaux - GIT SA - Le Phoenix Bill
Le Shop Migros - Natura Distribution - Nicollet et Fils - Vacheron Constantin SA
LE PIRATE Ferney Voltaire - NATURA Distribution O Andreina
